18 avr. 2013

Une entreprise, une auto, une conclusion.




Nous désirons conclure notre discussion sur les tableaux de bord sur une comparaison intéressante déjà utilisée par certains auteurs que nous avons découverte lors de nos recherches sur le sujet. Nous avons cru bon de vous la présenter à notre tour…

Avez-vous déjà pensé rouler avec une automobile dépourvue de tableau de bord ou équipée d’un compteur qui vous informe de la vitesse à laquelle vous rouliez il y a déjà dix minutes? Si vous répondez oui, les risques que vous ayez une contravention, un retard ou encore un accident seraient malencontreusement présents. La situation pour un chef de direction sans tableau de bord est la même. Il est difficile pour une entreprise de pratiquer ses activités sans avoir des informations sur ses indicateurs de performance. De ce fait, les tableaux de bord prennent toute leur importance; l’entreprise (le conducteur) doit diriger ses activités selon ses objectifs. Puis, en étant contrainte, durant son parcours, par des éléments de l’environnement interne ou externe, elle doit se fier à son système de mesure, le tableau de bord, pour prendre les actions nécessaire pour assurer le fonctionnement des activités. Au final, autant dans une voiture que dans une entreprise, les tableaux de bord sont indispensables!

Bref, le tableau de bord, comme nous l’avons vu au travers des différents textes présentés sur ce blogue, est un outil puissant qui permettrait une performance organisationnelle durable.

Ce dernier est toujours débattu à l’heure actuelle, mais nous pensons qu’il ne doit pas être négligé, au contraire, il devrait être encore plus élaboré, ou du moins, utilisé. Le tableau de bord est encore plus un sujet d’actualité dans la mesure où il fait partie du processus d’appréciation des risques d’une organisation, car autant les comptables en management, les chefs des finances, les directeurs généraux et les comptables externes acquièrent davantage de responsabilités concernant la gestion et la résolution des problèmes de performance et de risques. Ces joueurs doivent donc, à présent, démontrer leur rôle de professionnel et contribuer, observer et évaluer ce type d’initiatives qui prend de plus en plus d’ampleur. 

Source pour l'exemple:
Fernandez, Alain. «Les nouveaux tableaux de bord des managers». Éditions Eyrolls, 2010, 466 pages. 

3 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour à vous, premièrement je tiens à vous souligner que j’aime beaucoup la comparaison que vous faites entre l’utilisation du tableau de bord en entreprise et dans le véhicule, très concret comme comparaison ! Je suis aussi entièrement concernant le fait que le tableau est un outil qui devrait être plus utilisé par les professionnels comptables ou financiers, car cet outil fournit beaucoup d’information pour guide l’orientation de l’organisation. De plus, comme vous l’avez dit dans vos précédents post, le tableau de bord est arrimé avec la carte stratégique, et donc vous permet d’apprécier comment l’organisation articule sa stratégie. Vous avez aussi mentionné que le tableau de bord fournissait des indicateurs de performances, j’ajouterai qu’ultimement ces indicateurs serviront à plusieurs fins. La littérature a même résumé le type d’utilisation des PMS (performance measurement system) en 4 catégories distinctes (1): Monitoring, Strategic decision-making, attention-focusing et legitimization.
Je dirais que ces « 4 fins » viennent grandement supporter votre propos comme quoi le conducteur doit se fier à son tableau de bord pour assurer le bon fonctionnement de ces activités.
(1) Henri, Jean-François (2008). Taxonomy of performance measurement system, Advances in Management Accounting, Volume 17, P. 247-288.

Baptiste a dit…

Bonjour Mathieu,

Merci pour ton commentaire, très pertinent avec cet article de Jean-François Henri qui est très intéressant. Je pense que tu as raison, car tout au long de ce blog nous avons quand même essayé de montrer le tableau de bord équilibré sous tous ses angles possibles et imaginables. Nous avons présenté la méthodologie de construction, les coûts et ressources à assigner pour le mettre en place, ou encore la durée d’implantation. Bien sûr nous avons essayé d’amener notre esprit critique sur cet outil, en essayant de ne pas en faire l’apologie constante et aveugle. Cependant, nous sommes toujours arrivés aux mêmes conclusions : le tableau de bord équilibré est toujours utile. Évidemment, il y a des secteurs où il apparait plus contestable (secteur public par exemple), mais comme tu l’as dit, tant qu’il est en ligne avec la stratégie (ou la mission) il sera efficace.

Je te remercie encore pour ton commentaire, en espérant avoir répondu à tes attentes,

Baptiste.

Anonyme a dit…

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