Comment les clients nous perçoivent-ils ? Quelles sont
leurs attentes ? Que pouvons-nous leur apporter ?
Voici le type de question que l’on pourrait se poser ici. On
cherche avant tout à maximiser la satisfaction du client en répondant à leurs
attentes. On va donc essayer de les optimiser selon leur vision mais aussi
selon la perspective comptable de notre entreprise.
Cette phrase tire du livre de Gopal K. Kanji ne peut être
plus explicite. C’est ce qui fait la différence entre un client satisfait, et
un client très satisfait (et donc fidèle). Pour essayer de mesurer on peut bien
sur se reposer sur des enquêtes de satisfaction clients, mais cela ne semble
pas suffisant et ces enquêtes peuvent comporter plusieurs biais (le principal
étant que souvent, seuls les clients insatisfaits seront critiques et auront
tendance à plus répondre). On peut donc essayer de mesurer la fidélité des
clients (en analysant le nombre de clients renouvelant leurs commandes de façon
régulière par exemple).
D’un point de vue interne à l’entreprise, Gopal K. Kanji recommande le fait que chaque employé doit avoir conscience qu’il possède lui-même des clients. Dans n’importe quelle situation il représente son entreprise, et a donc une action directe sur son image.
D’un point de vue interne à l’entreprise, Gopal K. Kanji recommande le fait que chaque employé doit avoir conscience qu’il possède lui-même des clients. Dans n’importe quelle situation il représente son entreprise, et a donc une action directe sur son image.
Enfin si l’on cherche à étudier l’aspect clients selon une
vision purement comptable, on pourrait donc essayer de chiffrer le coût
engendré par chaque client. La comptabilité des couts de revient de la
clientèle est un courant relativement nouveau. Il s’est beaucoup développé
depuis le début des années 1990 (via Kaplan et Norton notamment). Il y a donc
énormément de façon de l’étudier. Pour faire simple, on pourrait faire
plusieurs groupes de clients de nature différente (c'est-à-dire qui passent des
commandes de natures différentes) et donc étudier la rentabilité de chaque. Le
temps de gestion de chaque type de commande, la variation du nombre de
commandes par clients ou le nombre de nouveaux clients conquièrent peuvent
aussi se révéler comme de bons indicateurs.
[1] KANJI, Gopal K. Measuring Business Excellence, Routledge, 2001, 256 pages
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire