1 mars 2013

Les quatre dimensions du tableau de bord (1)

L’apprentissage organisationnel
Derrière cette appellation complexe se cache un concept simple : la prise en compte de l’aspect humain. Ici on va donc chercher à tout prix à maximiser la satisfaction des salariés, mais aussi à optimiser leurs compétences. Kaplan et Norton en font leur première étape et donc la base de leur modèle. Ce n’est donc absolument pas un aspect à négliger, et il est toujours important d’avoir une base solide.
Ici on voit très bien que deux axes se dégagent, et donc on va devoir trouver deux types d’indicateurs pour mesurer :               
                                                                   i.            la motivation
                                                                  ii.            le niveau de compétences


La motivation

« Raisons, intérêts, éléments qui poussent quelqu’un dans son action », Dictionnaire Larousse

Ce sentiment n’est pas facile à définir, ni à expliquer. Par conséquent il va être difficile à mesurer. Le taux de satisfaction des salariés pourrait sembler être un bon indicateur. Cependant, bien que la motivation puisse passer par la satisfaction du salarié, la satisfaction n’engendre pas automatiquement la motivation. Il faut donc trouver d’autres indicateurs, on pourrait ainsi essayer de trouver le nombre de personnes considérant le travail comme très important dans leur vie, ou encore combien sont prêts à fournir des efforts supplémentaires ou à se dépasser au travail si nécessaire.

Le niveau de compétences

Encore une fois le caractère humain de cette catégorie rend difficile sa mesure. Ici on sent bien que la formation du personnel va entrer en ligne de compte. Ainsi on peut se demander si les formations présentées aux personnels sont efficaces, ou encore si les salariés réussissent à développer leurs propres compétences, pour ainsi faire preuve de créativité pour répondre aux problèmes, et être capable d’innover.  Les indicateurs ne doivent pas être basés sur les couts engendrés par le personnel, mais plutôt sur son efficacité.

Pour en savoir plus 
Les tableaux de bord Ressources Humaines : le pilote de la fonction RH, Jean-Yves Le Louarn, 2008

2 commentaires:

Thibaut PAUGAM a dit…

c'est intéressant la présentation des différents points du BSC, cela permet de mieux comprendre l'outil.

Pour l'apprentissage, on voit qu'il est difficile de mesurer la motivation et le niveau de compétences.
N'est-il pas possible de mettre un peu de flexibilité dans le BSC pour déterminer d'autres axes ques ces deux-ci pour définir l’apprentissage ?

Baptiste a dit…

Bonjour Thibaut!
Merci pour ton commentaire

Effectivement le volet apprentissage est très difficile à mesurer. Cela est certainement dû au fait qu'on cherche ici à mesurer des données qui sont difficilement quantifiable (la motivation, le niveau de compétences...).

Bien sur il est possible de mettre de la flexibilité dans le BSC. C'est d'ailleurs ce qui fait sa grande force. On peut l'adapter à toutes les entreprises, quelque soit leur structure. Encore une fois, n'importe quel axe pourrait être cohérent, dans la mesure où cela vient se coller à la stratégie de l'entreprise concerné.